Toujours à larsenal.
Appareillage de larsenal à 7H30, arrivée en rade à 9 Heures, au coffre. Appareillage de Brest à 16 heures avec « Vauquelin » ( une torpille lancée par accident au travers de St Mathieu )
Mer assez agitée et forte averse. Brouillard très épais. ( Vitesse9 nuds ). Aperçu le convoi à 4H30 composé de 19 bâtiments accompagné dun torpilleur anglais. Après signaux de reconnaissance le « Tartu » stop et reçoit un pli des Anglais par Baleinière.
Rien à signaler , mer toujours houleuse, pas de vent, nous continuons notre escorte. Le « Vauquelin » à tribord du convoi. Le « Tartu » par le travers bâbord.
Même route , houle venant de tribord, ciel découvert, alerte à 16H30, filons 20 nuds et vient sur larrière du convoi . Le sous-marin signalé nétait quun vulgaire marsouin, nous reprenons la route et la vitesse précédente.
Toujours même temps, même route et vitesse. Rien à signaler.
Belle journée tiède, pas de vent. Légère houle par le travers, exercice de D.C.A dans la matinée.
Mer toujours calme, vent Nord-Est. Aperçu la terre par bâbord à 10 heures puis le phare de Trafalgar ; dans le détroit de Gibraltar vers les 16 Heures, arrivée à Gibraltar au mouillage vers les 17 heures. Pris un coffre en rade à labri.
Gibraltar. Toujours au mouillage. Fort vent dans la nuit.
Repos laprès midi, permissionnaire à 13H30, retour à 21 heures beau temps.
Journée magnifique. Permissionnaire comme la veille.
Toujours au mouillage à Gibraltar.
Appareillage à 11H45, fait des tirs en Méditerranée ; nous faisons route sur Brest dans la soirée pris contact avec le convoi à 17 heures.
Toujours beau temps, vent de Nord-Est. Sous-marin signalé à 20 Milles par un Hydravion. « Vauquelin » nous quitte pour lui donner la chasse à 14 heures. Retour du « Vauquelin » à 18 Heures sans résultat.
Nous naviguons sur une mer très calme, en suivant notre train-train.
Mer toujours très calme, sous-marin signalé dans les parages.
Nous continuons notre route monotone, rien à signaler.
Jour de repos mais qui nous est pénible. Le vent commence à souffler et la houle à monter, nous sommes à travers de la houle et roulons bord sur bord, tout dégringole dans les postes ; tables, gamelles, bidons, valises etc.
La mer est un peu calmée mais toujours une forte houle ; un sous-marin dans les parages.
A 5H15 aperçu deux destroyers anglais, ils viennent prendre le convoi à 8 heures. Nous le quittons et mettons le cap sur Brest, nous navons plus que deux cargos.
Arrivée à Brest à 8 heures. Mouillé en grande rade, rentré à lembossage* à 12 heures ( visite du président de la république ).
Mouillage à Brest. Faisons les veines. Paré pour lappareillage.
Nous sommes toujours à labri. Temps froid et brumeux.
Au mouillage à Brest. Le soir, brume très épaisse ; deux vedettes sabordent, plusieurs victimes.
Pluie et brouillard , le ciel se dégage laprès midi.
Appareillage à 22 nuds avec amiral des patrouilles à 12 heures au large de lîle de sein. Un tuyau de vapeur saute au servomoteur , un mort et un grièvement blessé. Le « Tartu » gouverne à la barre à bras et fait demi-tour , rentré à Brest à 17 heures. Le terrible prend lamiral Marot et continue la mission..
Au mouillage à Brest, faisons les réparations.
Le « Tartu » est à 12 heures. Appareillage à minuit nous seront à 6 heures.
Nous voici à notre cinquième mois de guerre et nous avons fait plus de 50 000 Milles.
* Maintenir un navire à lancre dans une direction déterminée.